Le programme de dépistage du cancer colorectal offre la possibilité de traiter efficacement les patients. Cependant, les bénéficiaires du programme se tournent rarement vers des examens coloscopiques gratuits. Le but du présent travail est d’analyser les facteurs qui déterminent le faible pourcentage de rapports sur la coloscopie.
MATÉRIEL ET MÉTHODES:
Pour l’étude, un questionnaire de l’auteur a été utilisé, comprenant: des données épidémiologiques, des entretiens familiaux, des habitudes alimentaires, des dépendances et des questions sur les connaissances du programme. Une courte conversation a également eu lieu avec les participants à l’étude pour encourager la participation au programme. Les sujets étaient 505 personnes âgées de 50 à 65 ans (309 femmes, 196 hommes, âge moyen: 58 ans) qui n’ont pas signalé de symptômes anxieux et d’autres affections pouvant indiquer la nécessité d’une coloscopie diagnostique.
RENDEMENT SCOLAIRE:
Parmi les personnes interrogées, 9% ont déjà utilisé le programme, mais près de la moitié des personnes interrogées ont entendu parler de la possibilité d’utiliser le programme (49%). Parmi les personnes interrogées, 89% ont déclaré savoir ce qu’est un examen coloscopique. Pour les personnes qui possèdent des informations sur le programme, les sources les plus courantes étaient les médias (33%) et les cabinets de médecins (22%). Il a été proposé de demander une étude de 67% des personnes interrogées, mais l’intention de procéder à une coloscopie dans le cadre du programme a déclaré 51%. Exprimant le désir de bénéficier de l’étude, les personnes ayant une éducation de base (60%) et des antécédents familiaux de cancer du côlon (58%). Les facteurs qui empêchent le plus souvent le passage de l’examen coloscopique sont: la forme maladroite de l’examen (21%), la peur de la douleur (17%), le manque de sentiment d’avoir besoin d’un examen en raison de l’absence de symptômes (16,6%) et l’impossibilité d’anesthésie (14,9%).
Constatation:
Le faible signalement d’une coloscopie gratuite est dû à la présence de causes modifiables qui empêchent les patients de signaler les examens coloscopiques. Ceux-ci incluent, entre autres, une forme d’examen embarrassante, un manque d’anesthésie et une connaissance insuffisante du dépistage