L’objectif principal du dépistage du cancer est de révéler la maladie en développement au stade asymptomatique ou préclinique. Trouver un cancer qui ne présente aucun symptôme (signes ou symptômes) vous donne une forte probabilité de guérison. Le principal avantage du dépistage en oncologie est la réduction des décès dans la population dépistée. Les tests de dépistage et la détection précoce de la maladie peuvent également réduire l’incidence des tumeurs malignes.
Si l’examen révèle des lésions précancéreuses ou un carcinome in situ, leur ablation peut arrêter le développement de la forme maligne de la maladie. – Le dépistage en oncologie vise à détecter les modifications néoplasiques précoces chez les personnes sans symptômes cliniques de maladie néoplasique qui, sur la base de certaines données issues d’études épidémiologiques, sont susceptibles de développer une néoplasie donnée.
Le test de dépistage peut conduire au diagnostic initial de la tumeur, qui doit ensuite être confirmé par des tests supplémentaires appropriés – explique Aleksander Grous, MD, PhD, spécialiste en chirurgie générale et chirurgie oncologique – expert au Centre européen de santé d’Otwock. Malheureusement, tous les types de cancer ne sont pas de bonnes cibles de dépistage. Le dépistage des néoplasmes doit être effectué à condition que : une maladie donnée soit caractérisée par une morbidité et une mortalité importantes le début de la
maladie néoplasique est généralement asymptomatique – il existe une phase préclinique il est possible de détecter une tumeur dans la phase asymptomatique il existe une possibilité de thérapie efficace – Selon les recommandations de l’OMS, le dépistage en Pologne est recommandé dans le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus et le cancer colorectal. D’autres cancers, tels que le cancer du poumon, de la prostate, des ovaires et les mélanomes cutanés, ne répondaient pas aux critères appropriés de dépistage.
Une telle recherche nécessite le développement de programmes spécifiques, différents pour les cancers individuels, en fonction de la spécificité des cancers individuels. Par exemple, pour diagnostiquer 1 cancer du sein chez les patientes de 40 à 49 ans, 556 tests de mammographie et 5 biopsies doivent être effectués, mais dans le groupe de patientes de 60 à 69 ans, 200 mammographies et 2 biopsies suffisent – calcule l’expert.